La guerre était finie. "Victoire" semblait être le mot le plus adapté pour décrire les derniers combats à Tol Barad. Pourtant, ça n'en avait pas l'air pour les derniers chevaliers d'Orzhova. Arkénathon et les derniers gradés ramenèrent les derniers templiers au manoir de Grisetête.
Arkénathon tentait de tourner la page après les horreurs qu'il avait vu sur l'île maudite. Mais une question le taraudait, comme tous les chevaliers présents: qui allait être le nouveau grand maître? Le prêtre essayait de ne pas y penser, surtout qu'il avait beaucoup à faire. Gronlin commençait à se remettre de ses blessures, même si sa psyché restait toujours inquiétante pour l'elfe. Un chaman tauren entra le même jour dans l'ordre, preuve qu'Orzhova n'était pas encore mort.
Laernor, le mystérieux mage qui avait plusieurs fois bien aidé pendant la guerre sur Tol Barad, finit par lui aussi revenir au manoir, et il apprit à ses camarades qu'il était le chevalier de la mort disparut Destan. Mais le chevalier était mort avec sa folie, et il ne restait plus que le mage saint d'esprit. Avant même que les autres chevaliers ne se remettent de leur surprise, une autre personne entra dans le manoir.
Le seigneur noir Silumgar se mit humblement à genoux devant Arkénathon et proposa à l'ordre de servir à leur côtés s'ils lui offraient une protection vis-à-vis du monde extérieur. En effet, ses pouvoirs avaient fondu comme neige au soleil après les excès de magie à Tol Barad. Arkénathon compris qu'il pourrait aider l'ordre et l'adouba lui-aussi chevalier.
Le nécromancien demanda alors qui était le nouveau grand maître, et parut surpris de découvrir qu'on n'en avait toujours pas choisit un nouveau.Gronlin commençait déjà à faire campagne, mais personne n'arrivait à le prendre au sérieux. Il proposa à Arkénathon, puis à Laernor de le devenir, mais aucun d'eux ne se sentait prêt à prendre le pouvoir. Alors, Silumgar leur proposa un arrangement: ils faisaient de lui le nouveau grand maître, mais en contrepartie, ils lui servaient de gardes-fous pour éviter un quelconque abus. Ils acceptèrent.
Ainsi Orzhova avait un nouveau grand maître, et une nouvelle aube se levait pour l'ordre.