- Voyage pour le Norfendre en Zeppelin. Je hais le Norfendre. Il y fait froid, j'y attrape toujours le rhume, et en plus on doit enquêter sur les écarlates qui auraient sauvé des vies... Comme si cette racaille pouvait faire du bien! Pourquoi personne ne m'écoute et n'accepte la réalité: nous sommes forts, fracassons les une bonne fois pour toute.
Pensée à moi-même: heureusement que je fais le voyage avec Dame Sare, car je crois qu'une autre personne m'aurait vite fait péter un plomb.
- Arrivée à Vexvenin. Comme je m'en doutais, j'ai encore attrapé ce rhume qui semble m'avoir attendu dans le Nord depuis toutes ces années. Sare a fait venir son cheval avec elle mais l'a équipé d'une bonne robe de protection rambourée de fourrure. J'ai retrouvé avec un certain plaisir la monture qui m'avait servit durant la guère en Norfendre après mon incorporation à la Croisade d'Argent: Nim, une jument squelette.
-Voyage dans les désolations avec Sare jusqu'à un avant poste de la croisade. Le capitaine nous affirme que des écarlates les ont sauvé d'un renégat du Fléau puis étaient allé affronter les survivants de l'assaut écarlate. Le capitaine les prends pour des héros, surtout leur officier, un certain Athandiar (ou un nom dans le genre, j'ai toujours du mal avec les noms elfiques). A première vue, Sare le connait. Ce capitaine m'énerve. Il a entendu parler des types que j'ai charcuté dans le Sud. Comme si ça me plaisait! Cet imbécile ne comprends pas que j'essaye de me battre pour sauver nos frères?! Les écarlates ont fait des attentats et ont tué de nos camarades. Ils l'ont oublié ces imbéciles?!
- Après plusieurs jours de recherches, nous avons trouvé la trace d'Athandiar, à savoir Nouvelle-Âtreval, que lui et les hommes qui se disent 'purs' assiègent pour massacrer leurs anciens frères corrompus. Nous arrivons à le trouver en pleine discussion tactiques avec ses séides. Il accepte un pourparler, bien que la présence de Nim l'inconforte et manque de mettre en péril les discussions. Il me semble un peu moins dingue que ceux que j'ai connu, mais je lis dans ses yeux la flamme du zèle. Il me semble croire à une certaine rédemption, mais n'a pas compris qu'il faut parfois lâcher prise et recommencer sur de meilleures bases.
Erreur de ma part, à cause de mon mouchoir datant de la croisade écarlate (c'est le dernier souvenir que j'ai gardé de cette époque). Il me dit que je suis une impie, que j'ai pris le chemin de la facilité, que j'ai trahis mes frères... C'est hélas vrai, mais je lui crache à la face que la corruption écarlate doit disparaître. Je laisse Sare discuter avec lui. Je crois qu'elle l'apprécie. Je les laisse parler vu que sa présence arrive à calmer l'autre malade. J'essaye de me constituer prisonnière pour pouvoir voir si cette nouvelle croisade écarlate est vraiment pure ou si elle ne vaut pas mieux que l'ancienne. Evidement, Athandiar me fait au final mettre à la porte.
- Après une journée de chevauchée, moi et Sare avons un échange de pensées. Comme je le pensais, elle l'admire car il lui rappelle ce qu'elle est elle-même. Elle a cru, lorsque je voulais devenir prisonnière, que je trahissait la croisade d'argent. Evidement que non. Mais j'aimerai savoir ce qu'ils ont dans le ventre et, si nécessaire, les éliminer. Si ils sont pur et peuvent être sauver, j'essayerai de les ramener dans la Croisade d'Argent, bien que je craigne que le capitaine n'aime guère cette idée.
- Une dure journée aujourd'hui. Après avoir retrouvé mon vieil équipement toujours caché dans la forêt pétrifiée, je me suis infiltré dans le camp des 'purs'. Le siège est dur. Je me suis liée d'amitié avec un jeune humain appelé Hubert. Il est là car la nouvelle croisade d'Athandiar a sauvé son village et sa famille. Je l'aime bien. Il est gentils et un brin naïf. Il me rappelle ce que j'étais il y a des années. Le capitaine a beaucoup de charisme et ses hommes lui sont très attaché. C'est un fait. Il a insisté, avant l'assaut, à ce que ses troupes ne s'abaissent pas à agir comme des monstres (sous peine de mort). Il est monté dans mon estime, mais je sens que ça ne le sauvera pas s'il entre en conflit avec la croisade de Tirion.
- J'écris cette nouvelle entrée après la bataille. Le capitaine a ordonné d'attaquer les portes de la Nouvelle-Âtreval qui venaient d'être brisées. Le bataille a été dure, mais, menés par le capitaine, nous avons percé les défenses des corrompus avant de capturer le fortin. Une contre-attaque meurtrière des corrompus a réussit à être repoussée, mais Hubert est mort. Athandiar lui a donné l’extrême onction et l'a fait mourir le sourire aux lèvres. J'ai un peu pleuré pour ce pauvre Hubert. Si jeune, et déjà mort. Les corrompus vont payer, et Athandiar aussi. C'est à cause de lui qu'il y a tous ces morts. Pourquoi ne choisit-on jamais la voix de la paix. Je pense que le capitaine ne va pas mourir maintenant cependant. J'ai trop à apprendre, surtout qu'il semblerait que ce soient les corrompus qui aient orchestré les combats dans les malterres...